21 août 2022

On arrive enfin à Interlaken et ses magnifiques lacs de montagne. L'Eiger, magistrale montagne qui nous montre sa face Nord longue de 1600m, se dessine enfin. Quelle ambiance. Malgré les nuages qui l'entourent, l'impression d'être au pied d'un monument de l'alpinisme nous saisit.

Nous ne nous éternisons pas et grimpons avec le van jusqu'au village de Grindelwald, où seule l'option camping est possible. Après un petit apéro et une partie de Claims, il est temps de préparer le lendemain.

Vue de notre chambre d'hôtel 5*

Ambre a encore gagné

Ici, il faut savoir qu'il y a un train pour toutes les montagnes que l'on voit autour de nous : le Jungfrau, Top of Europe, qui traverse littéralement la face Nord de l'Eiger pour monter les touristes en sandalettes à plus de 3400m d'altitude. Certes on peut voir cette marchandisation de la montagne avec un œil critique, mais il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'une réelle prouesse technique.

Vue de la face Nord depuis Joly Jumper

Au programme donc, nous allons profiter d'un téléphérique, le Eiger Express, pour gagner les premiers 1300m de D+ et arriver au pied de la Via Ferrata Rotstock. Celle-ci nous emmène par une succession d'échelles et de passages dans la face nord ouest de l'Eiger jusqu'au Rotstock, départ de la voie normale de l'Eiger. Une (courte) hésitation nous prend de grimper les derniers 1300D+ pour rejoindre le sommet, mais peu préparés sur les conditions, et avec un timing trop serré, nous gardons cette ascension pour une prochaine fois .. :)

La via ferrata est courte et très jolie : la vue la haut est saisissante.

Dans la "gare" de l'Eiger Express à 2500 Thibault, Joane et Weka nous passent un petit coup de fil, et on en profite pour leur montrer les jolies montagnes qui nous entourent.

Pour la redescente, nous empruntons l'Eiger trail qui longe la face Nord au plus près : on passe la plupart de la rando les yeux rivés sur cette face, à se prendre pour Catherine Destivelle, première femme à avoir réussi l'ascension de la face Nord en solo en hiver (et en une journée)...

Catherine Destivelle, es-tu là ?

De retour au van, petite pause bien méritée au soleil ...